Le marque-page est le meilleur ami du lecteur.
Un outil utile, mais aussi un compagnon, qui conserve les traces du voyage de chaque lecteur et en garde un souvenir opportun.
Selon l’association des éditeurs italiens, quelque 29,8 millions d’Italiens ont lu au moins un livre au cours de l’année écoulée. Parmi eux, environ 5 millions sont de grands lecteurs, c’est-à-dire qu’ils parviennent à terminer au moins dix livres par an.
Pourquoi vous dis-je cela ?
Parce que tous ces lecteurs ont besoin d’un outil simple et irremplaçable pour faciliter leur lecture : le marque-page.
Le marque-page : son histoire en quelques mots
Le marque-page apparaît dans l’histoire de l’humanité avec la production des premiers livres manuscrits, probablement dans les premiers codex. Il apparaît en Europe, en Afrique et en Asie et est principalement rigide (en bois, en os, en or, en métal), car le livre est encore un objet unique et précieux.
C’est au Moyen Âge que sont jetées les bases du signet tel que nous le connaissons aujourd’hui, avec l’utilisation de cordes, de lanières de cuir et de rubans tissés, jusqu’aux premiers signets en papier ou en bois mince, et le développement de solutions ingénieuses et singulières comme les signets rotatifs.
Au XIXe siècle, le marque-page est devenu l’instrument que nous connaissons : imprimé, en papier et souvent doté d’un trou dans lequel on noue une ficelle. Depuis, avec l’invention de la publicité et l’alphabétisation de plus en plus répandue qui a fait du livre un produit de masse, le marque-page est devenu un acteur important de la promotion commerciale.
Signet : aider le lecteur et… lui tient compagnie !
Le marque-page est un objet qui est manipulé et vu de nombreuses fois, il peut même devenir un objet “compagnon” qui sera utilisé et réutilisé pour différentes lectures.
Il doit être utile, mais aussi beau, amusant, intriguant : bref, il doit donner envie de l’utiliser.
Ce n’est pas une carte de visite : ont tort, à mon avis, ceux qui remplissent le marque-page d’informations, d’offres, de textes. Il faut savoir résister à l’envie de le remplir !
Par exemple, voici un marque-page que j’ai fait il y a plusieurs années et dans lequel j’ai voulu mettre beaucoup, trop d’informations, pour promouvoir mon blog de l’époque. Tout le monde l’a perçu comme un mini-flyer, une sorte de carte insolite, et personne ne l’utiliserait, sauf de manière occasionnelle, entre les pages d’un livre.
Signet : les étapes à suivre pour le concevoir au mieux
Le marque-page est un produit graphique simple, mais c’est précisément pour cette raison qu’il est important de bien le concevoir et de ne pas se tromper.
La première chose à faire est de choisir le bon format et le bon papier.
Voyons maintenant les formats recommandés et les types de papier à privilégier pour réaliser un marque-page efficace.
1.Choisir la taille du marque-page
La taille d’un marque-page doit être comprise entre :
- 5-8 cm de largeur
- 12-21 cm de longueur
Il s’agit de fourchettes de taille, car le marque-page doit pouvoir s’insérer facilement dans un livre, dont les plus petits formats standard ont une longueur d’environ 14-15 cm.
Sur notre site web, vous trouverez des offres pour le format standard 5×21 cm, qui convient aux livres plus grands.
2.Choisir le type de papier pour le marque-page
Le papier d’un marque-page doit être suffisamment épais, sans pour autant atteindre le poids d’une carte : 150 à 250 grammes suffisent. La finition que vous choisissez compte également beaucoup. Si le papier choisi pour le marque-page est recyclé ou naturel, il n’a pas besoin de finition, mais un papier couché peut donner plus de résultats avec un pelliculage.
Pour un marque-page “alternatif”, une forme façonnée peut également être envisagée ; dans ce cas, le produit à choisir devient l’étiquette découpée personnalisée.
3.Comprendre la composition d’un marque-page : recto et verso
Un marque-page se compose de deux parties : le recto et le verso.
Étant donné que les coûts d’impression ne varient pas, il est logique d’utiliser les deux. Un verso laissé vierge donnera l’impression d’être bon marché et peu soigné.
Le recto est la partie la plus importante du marque-page, celle qui attire l’attention (nous y reviendrons dans la section suivante). Le verso contient un court texte informatif, un éventuel appel à l’action (très court cependant) et les coordonnées (nom, site web, courrier électronique et éventuellement téléphone ou adresse).
Une fois la base du dessin établie, on peut procéder à sa réalisation graphique. Comme nous l’avons déjà mentionné, le marque-page doit frapper, il doit avoir quelque chose qui le rende drôle ou aimable. Le marque-page doit véhiculer “quelque chose” qui ajoute de la valeur à sa fonction. Une fonction qui peut être remplie par n’importe quel morceau de papier déchiré, au pire du papier toilette.
Cela semble facile de faire mieux que les serviettes en papier, n’est-ce pas ? Ce n’est pas le cas, il faut faire des efforts !
Décider de l’aspect d’un marque-page
Mais comment choisir l’aspect graphique de votre marque-page ?
Il y a en fait deux façons de créer un marque-page :
- utiliser une image
- utiliser une phrase
Examinons ensemble ces deux façons différentes d’aborder l’aspect d’un marque-page.
Signets avec une phrase
D’un point de vue graphique, les marque-pages avec une phrase sont peut-être plus complexes : le choix de la couleur, de la police et de la taille aura une grande influence sur le résultat final.
Le meilleur conseil que l’on puisse donner est d’être simple et cohérent avec le projet dans lequel s’inscrit le marque-page.
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Signets avec image
Les signets avec images sont les plus courants et il est donc difficile de les rendre originaux et reconnaissables.
On peut les distinguer en
- les signets avec des peintures célèbres
- les marque-pages graphiques
- signets avec illustrations et dessins
- les marque-pages avec des images
Cette classification n’est pas très différente de celle que nous pourrions faire pour les couvertures de livres ou les cartes postales, mais l’image doit être conçue ou découpée dans un format vertical et étroit pour ressembler à une fente. Il est donc difficile de trouver immédiatement la bonne image ou la bonne découpe.
Il est conseillé d’essayer encore et encore, d’imprimer des brouillons, pour voir quelle image ou quelle coupe fonctionne le mieux.
D’autre part, lorsque nous fabriquons ou commandons l’image, nous devons absolument faire preuve de créativité et d’imagination : il ne suffit pas de mettre un logo ou l’image d’un bon illustrateur pour que le marque-page fonctionne.
Signets créatifs : quelques exemples
L’une des idées les plus populaires chez les concepteurs de signets consiste à jouer avec la fonction du signet, c’est-à-dire son rôle dans la lecture ou sa position dans les pages, comme le montrent les exemples ci-dessous.
N’oublions pas que les marque-pages étant peu coûteux et potentiellement destinés à tous les lecteurs, ils peuvent également être parfaits pour des utilisations non commerciales, comme dans le cas de cette organisation australienne à but non lucratif qui diffuse les bonnes pratiques contre l’hépatite C.
Pour un marque-page parfait ? Il faut de l’imagination !
En conclusion, le marque-page est l’un de ces objets où le graphisme et les images peuvent s’amuser.
Utilisez-le pour faire votre promotion ou celle de vos clients, pour sensibiliser l’opinion publique, pour l’offrir en cadeau ou pour le vendre. L’important est que vous fassiez du marque-page un produit amusant, intelligent, beau et original, car il peut vraiment être l’outil marketing clé de nombreuses campagnes promotionnelles ou vous rendre visible et vous rappeler à votre bon souvenir.
Bon travail !
Voici 10 exemples de marque-pages curieux pour vous inspirer : https://www.creativebloq.com/graphic-design/bookmark-design-1131695